Rp de la Race

Salut tout le monde, je remet du nouveau sur le forum avec la première partie du premier chapitre du RP des nagas: La défaite des nagas et le pacte de Kulthalee.

Chapitre 1: Genèse

Un bras puissant frappa à la porte de Valsan. Sachant que c’était un orc, il lui ordonna d’entrer. Ce dernier, Fonsh, se prosterna devant le roi des nagas, et, par extension, le chef suprême des Dominants. Les orcs étant asservis aux nagas, ne pas s’incliner serait un crime. L’orc, de sa voix disgracieuse, s’adressa à Valsan.
-Seigneur suprême, La grande prêtresse Samiria vous attend.
-Très bien. Pars.
L’orc s’exécuta, sans jeter un regard rapide au roi. Un regard qu’il ne lançait pas d’habitude… Cependant, Valsan, bien trop occupé à réfléchir à l’épouse qu’il allait bientôt choisir pour reine, ne s’en aperçut même pas. En se rendant vers l’arcanium, le roi se dit que la grande prêtresse lui aurait bien plu pour épouse: ses écailles d’une teinte de bleu très peu commune, son visage sévère aux traits fins et sa voix douce lui plaisaient bien. Mais elle était prêtresse, c’était chose impossible que de la choisir pour épouse. De plus, avoir une adoratrice d’Obron dans sa couche n’était pas chose rassurante!
Valsan arriva devant l’arcanium. C’était un très grand bâtiment orné de nombreuses voûtes. De l’or tapissait les murs. La prêtresse se tenait devant un autel d’un noir d’encre. L’autel d’Obron!
-Qu’y A-t-il, Grande Prêtresse?
-Obron nous prévient. Un danger vient sur nous.
-Une vision?
-Non, un message divin très clair. Mon dieu m’a parlé. Il m’a dit, mot pour mot, qu’une menace pesait sur nous. Qu’il nous prévenait, et qu’il n’y aurait aucun retour en arrière.
-Ce qui veut dire?
-Je ne comprend rien de plus que vous, Mon Roi!
-Cherchons cette manace, ce danger, mais ne montrons pas nos inquiétudes aux orcs. Ces idiots seraient encore capables de penser que nous perdons notre statut de Dominants! Je chargerais le général Linire d’enquêter.
Une dure semaine qui s’annonçait là!

Le mariage allait avoir lieu. Dans quelques heures seulement, le roi allait s’unir à sa future reine. Soudain, Valsan fut pris d’un pressentiment. Il le chassa sans s’en inquiéter outre mesure. La grande prêtresse commençait à réciter les prières. Un bruit retentit dans toute la cité. Une calvacade de pas lourds. Des hurlements se firent entendre. Des cris de loups géants! Linire réagit.
-Grande prêtresse, mon Roi! Nous devons partir, vite!
-Génaral, le calma le roi, allez plutôt…
-Pas de discussion votre altesse: les orcs se rebellent! Nous devons fuir! Par cette porte! Elle donne sur un souterrain!
Dans la confusion générale, alors que els orcs chargeaient, le roi, la prêtresse, le général et quelques autres nagas s’enfuirent.
La course fut très longue. Des jours durant, ils marchèrent, sans même s’accorder du repos. Mais, peu à peu, de nouveaux hurlements de loups se faisaient entendre. La mort approchait inévitablement. Ouis, ce fut la falaise. Un pic très haut, donnant sur les brisants et des pointes rocheuses sortant de l’eau. Leurs espoirs s’envolèrent. Il n’étaient qu’une vingtaine dont seulement quatre guerriers. Pour tenir cette petite corniche, il aurait suffi de deux bonnes douzaines d’hommes… Ils ne les avaient même pas…
-Mon roi, fit Linire, trouvez un chemin pour vous enfuir, il n’y a pas d’autres moyens.
-Ne cherchez pas, répondit un guerrier, personne n’aura le temps de s’enfuir.
En effet, les orcs étaient déjà là! Au devant de l’armée, Fonsh, comme chef des orcs.
-Misérable! Cracha Valsan. Pourquoi vous rebeller? Vous a-t-on fait du mal?
-Ne plus avoir sa liberté, c’est mal! Et vous, vous avoir pris notre liberté! Nous donnerons plus nos chasses. Nous vous servirons plus!
-Pauvre écervelé!
-Nous laissons le choix. Venez vers nous.
Les lances de orcs se mirent à l’horizontale.
-Ou allez vers là!
Il pointa la falaise du doigt.
Quelle bande d’ordure! pensa Valsan. Je me vengerais, moi ou mes descandants!
Sans leur demander leurs avis, Linire emporta le roi et la Grande Prêtresse dans sa chute de la falaise. De sa queue il tenta de ralentir sa chute, mais c’était peine perdue. Le général s’empala sur un pic rocheux, laissant le roi et la Prêtresse aux eaux. D’autres nagas tombèrent. Certains moururent net. D’autres sombrèrent dans les eaux.
Valsan et Samiria se réfugièrent dans une caverne, exténués, couvert de nombreuses blessures. Le roi ne tarderait pas à rendre son dernier souffle. La grande prêtresse pria.
-Obron, mon dieu, accordez nous une seconde chance: les orcs mourront!
Une voix sépulcrale, venant de nulle part, répondit.
-J’avais dit: « Aucun retour en arrière ». Je ne changerait pas d’avis. Mais si, par miracle, vous survivez, vous aurez mes faveurs, nagas. Vous qui êtes puissants.
Une autre voix, sifflante et aiguë à souhaits répondit à l’appel.
-Obron, tu es si cruel! Tu devrais porter secours à tes fidèles! Samaria, entends moi! Je suis Kulthalee! Je t’accorde ce que ton dieu te refuse: la survie de ta race! A une condition: vénérez moi, et soyez mon bras armé!
Le dieu de la mort ne répondit pas.
Samaria ne sut que faire. Se voir délaissée par son Dieu la laissait désemparée. Elle n’avait jamais aimé Kulthalee, cette divinité perfide et violente! Les nagas n’avaient jamais adoré la mort que dans l’ordre des choses. Tout être mourrait!Il n’y avait rien de plus normal. Mourir comme Obron le « voulait » n’avait rien d’effrayant. Mourir comme Kulthalee aimait n’avait rien de réjouissant… Mais ce serait des nagas vénérant La Maudite, ou pas de nagas du tout! Le choix était vite fait.
-Alors, Samaria, demanda la déesse, pacte?
-Oui… Faisons un pacte répondit la prêtresse, la voix tremblante. Mais que cela ne nous empêche pas de ..
-Ne t’en fais pas, je ne suis pas difficile. Quelques soit les autres dieux que vous vénérez, je m’en fiche, savoir que j’ai une nouvelle armée de petits soldats qui m’obéiront me suffit. Signons ce pacte dans le sang!
La voix s’extasiait à ce seul mot.
Samaria connaissait tout de la religion. Un pacte par le sang était rarement demandé. Si son peuple n’obéissait pas à sa déesse, il mourrait.
-Obron… murmura la prêtresse.
-Samaria, répondit la voix sépulcrale, j’ai déjà répondu à toutes les questions. Il est contre mon intérêt d’empêcher des morts. Néanmoins, si ton peuple pouvait, plus tard, enrichir mon royaume avec les orcs, je serais de nouveau derrière vous. Mais je n’agit pas en laissant le temps choisir pour moi. Et je ne fais aucune alliance avec les autres dieux: je n’en déteste aucun, je n’en aime aucun. Fais ton choix, je ne l’influencerais pas.
Samaria prit une pierre qui lui parut tranchante. Elle s’entailla les poignets. Il n’était pas vraiment nécessaire de faire ça pour saigner; elle était déjà couverte d’entailles, mais ce geste était symbolique.
-Que tous les dieux en soit témoins; le pacte du sang vient de lier les nagas à Kulthalee La Maudite.
Les gouttes de sang s’élevèrent avant de disparaître. Un sifflement de plaisir se fit entendre.
-Bien Samaria, ton peuple vivra. Je n’ai pas le pouvoir de les ramener à la vie, mais je leur offre un sursis. Tes compagnons verront leurs enfants grandir. Et moi, je les verrais devenir mon armée!
Le sort en était jeté…

Salut à tous, voilà le premier chapitre du RP des nagas au COMPLET! J'attend vos réactions!

Chapitre 1: Genèse

Un bras puissant frappa à la porte de Valsan. Sachant que c’était un orc, il lui ordonna d’entrer. Ce dernier, Fonsh, se prosterna devant le roi des nagas, et, par extension, le chef suprême des Dominants. Les orcs étant asservis aux nagas, ne pas s’incliner serait un crime. L’orc, de sa voix disgracieuse, s’adressa à Valsan.
-Seigneur suprême, La grande prêtresse Samiria vous attend.
-Très bien. Pars.
L’orc s’exécuta, sans jeter un regard rapide au roi. Un regard qu’il ne lançait pas d’habitude… Cependant, Valsan, bien trop occupé à réfléchir à l’épouse qu’il allait bientôt choisir pour reine, ne s’en aperçut même pas. En se rendant vers l’arcanium, le roi se dit que la grande prêtresse lui aurait bien plu pour épouse: ses écailles d’une teinte de bleu très peu commune, son visage sévère aux traits fins et sa voix douce lui plaisaient bien. Mais elle était prêtresse, c’était chose impossible que de la choisir pour épouse. De plus, avoir une adoratrice d’Obron dans sa couche n’était pas chose rassurante!
Valsan arriva devant l’arcanium. C’était un très grand bâtiment orné de nombreuses voûtes. De l’or tapissait les murs. La prêtresse se tenait devant un autel d’un noir d’encre. L’autel d’Obron!
-Qu’y A-t-il, Grande Prêtresse?
-Obron nous prévient. Un danger vient sur nous.
-Une vision?
-Non, un message divin très clair. Mon dieu m’a parlé. Il m’a dit, mot pour mot, qu’une menace pesait sur nous. Qu’il nous prévenait, et qu’il n’y aurait aucun retour en arrière.
-Ce qui veut dire?
-Je ne comprend rien de plus que vous, Mon Roi!
-Cherchons cette manace, ce danger, mais ne montrons pas nos inquiétudes aux orcs. Ces idiots seraient encore capables de penser que nous perdons notre statut de Dominants! Je chargerais le général Linire d’enquêter.
Une dure semaine qui s’annonçait là!

Le mariage allait avoir lieu. Dans quelques heures seulement, le roi allait s’unir à sa future reine. Soudain, Valsan fut pris d’un pressentiment. Il le chassa sans s’en inquiéter outre mesure. La grande prêtresse commençait à réciter les prières. Un bruit retentit dans toute la cité. Une calvacade de pas lourds. Des hurlements se firent entendre. Des cris de loups géants! Linire réagit.
-Grande prêtresse, mon Roi! Nous devons partir, vite!
-Génaral, le calma le roi, allez plutôt…
-Pas de discussion votre altesse: les orcs se rebellent! Nous devons fuir! Par cette porte! Elle donne sur un souterrain!
Dans la confusion générale, alors que els orcs chargeaient, le roi, la prêtresse, le général et quelques autres nagas s’enfuirent.
La course fut très longue. Des jours durant, ils marchèrent, sans même s’accorder du repos. Mais, peu à peu, de nouveaux hurlements de loups se faisaient entendre. La mort approchait inévitablement. Ouis, ce fut la falaise. Un pic très haut, donnant sur les brisants et des pointes rocheuses sortant de l’eau. Leurs espoirs s’envolèrent. Il n’étaient qu’une vingtaine dont seulement quatre guerriers. Pour tenir cette petite corniche, il aurait suffi de deux bonnes douzaines d’hommes… Ils ne les avaient même pas…
-Mon roi, fit Linire, trouvez un chemin pour vous enfuir, il n’y a pas d’autres moyens.
-Ne cherchez pas, répondit un guerrier, personne n’aura le temps de s’enfuir.
En effet, les orcs étaient déjà là! Au devant de l’armée, Fonsh, comme chef des orcs.
-Misérable! Cracha Valsan. Pourquoi vous rebeller? Vous a-t-on fait du mal?
-Ne plus avoir sa liberté, c’est mal! Et vous, vous avoir pris notre liberté! Nous donnerons plus nos chasses. Nous vous servirons plus!
-Pauvre écervelé!
-Nous laissons le choix. Venez vers nous.
Les lances de orcs se mirent à l’horizontale.
-Ou allez vers là!
Il pointa la falaise du doigt.
Quelle bande d’ordure! pensa Valsan. Je me vengerais, moi ou mes descendants.
Sans leur demander leurs avis, Linire emporta le roi et la Grande Prêtresse dans sa chute de la falaise. De sa queue il tenta de ralentir sa chute, mais c’était peine perdue. Le général s’empala sur un pic rocheux, laissant le roi et la Prêtresse aux eaux. D’autres nagas tombèrent. Certains moururent net. D’autres sombrèrent dans les eaux.
Valsan et Samiria se réfugièrent dans une caverne, exténués, couvert de nombreuses blessures. Le roi ne tarderait pas à rendre son dernier souffle. La grande prêtresse pria.
-Obron, mon dieu, accordez nous une seconde chance: les orcs mourront!
Une voix sépulcrale, venant de nulle part, répondit.
-J’avais dit: « Aucun retour en arrière ». Je ne changerait pas d’avis. Mais si, par miracle, vous survivez, vous aurez mes faveurs, nagas. Vous qui êtes puissants.
Une autre voix, sifflante et aiguë à souhaits répondit à l’appel.
-Obron, tu es si cruel! Tu devrais porter secours à tes fidèles! Samaria, entends moi! Je suis Kulthalee! Je t’accorde ce que ton dieu te refuse: la survie de ta race! A une condition: vénérez moi, et soyez mon bras armé!
Le dieu de la mort ne répondit pas.
Samaria ne sut que faire. Se voir délaissée par son Dieu la laissait désemparée. Elle n’avait jamais aimé Kulthalee, cette divinité perfide et violente! Les nagas n’avaient jamais adoré la mort que dans l’ordre des choses. Tout être mourrait!Il n’y avait rien de plus normal. Mourir comme Obron le « voulait » n’avait rien d’effrayant. Mourir comme Kulthalee aimait n’avait rien de réjouissant… Mais ce serait des nagas vénérant La Maudite, ou pas de nagas du tout! Le choix était vite fait.
-Alors, Samaria, demanda la déesse, pacte?
-Oui… Faisons un pacte répondit la prêtresse, la voix tremblante. Mais que cela ne nous empêche pas de ..
-Ne t’en fais pas, je ne suis pas difficile. Quelques soit les autres dieux que vous vénérez, je m’en fiche, savoir que j’ai une nouvelle armée de petits soldats qui m’obéiront me suffit. Signons ce pacte dans le sang!
La voix s’extasiait à ce seul mot.
Samaria connaissait tout de la religion. Un pacte par le sang était rarement demandé. Si son peuple n’obéissait pas à sa déesse, il mourrait.
-Obron… murmura la prêtresse.
-Samaria, répondit la voix sépulcrale, j’ai déjà répondu à toutes les questions. Il est contre mon intérêt d’empêcher des morts. Néanmoins, si ton peuple pouvait, plus tard, enrichir mon royaume avec les orcs, je serais de nouveau derrière vous. Mais je n’agit pas en laissant le temps choisir pour moi. Et je ne fais aucune alliance avec les autres dieux: je n’en déteste aucun, je n’en aime aucun. Fais ton choix, je ne l’influencerais pas.
Samaria prit une pierre qui lui parut tranchante. Elle s’entailla les poignets. Il n’était pas vraiment nécessaire de faire ça pour saigner; elle était déjà couverte d’entailles, mais ce geste était symbolique.
-Que tous les dieux en soit témoins; le pacte du sang vient de lier les nagas à Kulthalee La Maudite.
Les gouttes de sang s’élevèrent avant de disparaître. Un sifflement de plaisir se fit entendre.
-Bien Samaria, ton peuple vivra. Je n’ai pas le pouvoir de les ramener à la vie, mais je leur offre un sursis. Tes compagnons verront leurs enfants grandir. Et moi, je les verrais devenir mon armée!
Le sort en était jeté…











-Lâche moi, misérable! Aux dernières nouvelles, je sis encore le roi!
Le « misérable » se tourna vers la foule.
-Mais pour combien de temps encore? La Maudite t’a donné un sursis, et tu as une descendance. Comme tous les mâles ayant survécu! Tu as accompli ce qu’elle voulait de toi, désormais, plus rien ne l’oblige à te maintenir en vie! Tes plaies ne se sont jamais refermées, mon roi! Ta vie s’arrêtera, bientôt! Et tu n’a eu que des femelles comme enfants! Tu n’as pas d’héritiers dignes de ce nom. Tu dois t’y résoudre; nomme un nouveau roi! Nomme moi!
Valsan s’approcha de Gundir. Son visage exprimait la colère.
-Jamais je ne nommerais roi un naga qui tuerait sa propre mère pour un tant soit peu de pouvoir! Oh non! Jamais je ne te laisserais les rênes de mon royaume pour les cinq cent années à venir! Je préfère encore qu’une de mes filles règne!
Des murmures outragés parcoururent la foule.
-Valsia, Intridia ou Samenian en seraient bien plus capables que toi, Gundir!
-Des femmes ne seront jamais assez fortes pour gouverner! Et jamais assez cruelles pour guerroyer face aux orcs!
Gundir n’avait aucune répulsion à vénérer Kulthalee. Bien au contraire.
-Moi vivant, jamais tu ne monteras sur le trône!*
-Très bien…
Cette affirmation fit frissonner Valsant. Dès lors, il sut qu’il ne passerait pas la nuit. Il se retira dans ses appartements et appela son aînée qui lui servait aussi de scribe. Valsia était la plus instruite des trois descendantes du roi, Intridia la plus intelligente, Samenian la plus forte, de corps comme d’esprit. Valsan se décida ce soir là.
La nuit, il mourut dans son sommeil, dans de terribles souffrance. Son corps fut retrouvé ensanglanté, sans qu’il y ait d’autres entailles que les veines qui éclatèrent. Le combat de ses descendantes commença alors.

-Peuple, notre roi est mort, et nous devons avoir un dirigeant. Par conséquent, étant le seul candidat, je m’autoproclame roi des nagas!
-Tu ne sera roi que d’un arpent de terre. Dit une voix féminine. Moi et mes sœurs allons régner sur le reste de nos terres. Même si nous ne pouvons te prendre cette terre, nous pouvons te prendre la mer! Elle sera à nous, et les nagas y vivront encore bien après ta mort!
Le visage de Dungir rougit de rage.
-Tu n’es qu’une femme! Jamais tu ne régneras, si ce n’est sur tes quartiers!
-C’Est-ce que tu crois.
Intridia, entourée de ses deux sœurs se tourna vers le peuple naga. Ce qui ne représentait que sept cent individus environ. Depuis quatre cent ans que les cinquante survivants des orcs étaient arrivés sur cette île, les œufs s’étaient éclos à la pelle!
-Cher peuple, le moment est venu de faire votre choix! Chacune d’entre nous règnera sur une des trois mers bordant cette îlot, à vous de choisir qui suivre. Quant à ceux qui aiment Kulthalee, qu’ils restent! Nous, nous la vénérons tout en la détestant. Faites un choix!
Une centaine de nagas restèrent sur l’île. Des adorateurs des ténèbres… Les autres s’éparpillèrent entre les trois nouveaux royaumes. Bien que séparées, les sœurs avaient des objectifs communs. Au début, les nagas restèrent près de la côte, dans les eaux peu profondes. Il profitaient des grottes sous marines où se trouvaient des poches d’air pour en faire leurs foyers. Ils apprirent à aimer ces lieux. Puis, peu à peu, ils s’aventurèrent plus loin dans la mer… Un millier d’années plus tard, Samenian mourut, laissant derrière elle un fils robuste nommé Seniart. Il prit le trône. Puis, ce fut Valsia qui rejoint Obron, confiant les son règne à ses filles, Undari et Hadama. Intridia, elle, vécut bien plus longtemps…
Pendant ce millénaire, les nagas apprirent à aimer leurs lieux, ainsi que toutes ses composantes. Ils vénéraient la nature! Un jour, Cylis apparut à Jinsist, un conseiller d’Intridia. Il lui apprit alors le don de recourir aux pouvoirs de la nature. Ainsi, un clergé vénérant Cylis apparut.
Puis, vint le temps de la revanche…

-Mes amis, nous sommes tous ici chez nous, dans la mer protectrice, dans le domaine naturel de Cylis. Mais, même si nous devrons, un jour ou l’autre, retourner sur Zordania pour tuer les orcs, sur la terre ferme, cette heure n’est pas encore venue. Nous resterons ici tant que nous le pourrons. Néanmoins, Il y a sur cette île, Intridia pointa leur ancien royaume du doigt, les descendants d’un adorateur de Kulthalee. Et un bon nombre d’autres adeptes ayant, qui plus est, oublié Obron, notre dieu de toujours! Ces individus sont autant d’affronts à l’honneur de notre race! Nous nous devons de les exterminer!
Des vivats retentirent. Ayant développés des facultés amphibies, les nagas se faisaient entendre aussi bien dans l’eau que sur la terre!
Ce fut une armée de près de cinq cent soldats, lamemage et prêtres nagas qui déferlèrent sur les descendants de Gundir. Le massacre fut sans précédents! Les adorateurs de Kulthalee moururent par dizaines. Ainsi, les nagas furent débarrassés à jamais des adeptes du mal.
Cependant, ils ne furent pas tirés d’affaire pour autant! La Maudite, en guise de vengeance, renvoya les nagas vers les abysses de l’océan, leur interdisant de respirer l’air de la surface. Ainsi, les nagas demeurèrent dans les profondeurs océaniques des millénaires durant…

Longtemps plus tard, sous le règne de Hanang, le petit fils d’Intridia, les nagas vénérèrent leurs dieux comme jamais. Hanang dirigeant seul, il obligea trois nagas à devenir prêtres de Kulthalee, de façon à savoir ce que la déesse désirait. Le roi était déterminé à reconduire sa race à la surface!
La Maudite leur envoya bien des signes. D’abord, la mort inexpliqué de sept prêtres de Cylis. Puis, le dépérissement de l’univers marin. Les coraux moururent sous les yeux des habitants des mers. Les nagas ne purent se résoudre à abandonner Le Chasseur. Sans cesses, ils prièrent Obron, pour repousser la mort de leur habitat, le temps de trouver une solution. Mais il ne répondit jamais…
Cependant, ce fut dans les abysses qu’ils trouvèrent l’aide dont-ils avaient besoin! Kadanshee l’Azur! Un dragon des mers, l’un des derniers survivants de sa race. Condamné par tous les dieux à vivre éternellement dans l’eau, il avait fini par trouver comment s’opposer à leurs interdictions. Hélas, trop vieux et trop habitué à vivre sous l’eau, Kadanshee ne vit plus l’occasion de retourner à la surface. Mais il offrit cette chance aux nagas. Il leur suffisant d’allier toutes les divinités contre Kulthalee. Ainsi, La Maudite se battrait contre des ennemis à sa mesure. Ce fut un combat entre les dieux. Les nagas, offrant leurs prières à ceux qui voulaient les entendre, réunirent sept des dix dieux à leur cause; Obron, Murang, Traros, Cylis, Palar, l’ennemi juré de La Maudite, Malianor et Tralarian, indignée par le châtiment des nagas. Mintae, Kulthalee et Klath, sans l’ombre d’une chance, durent abandonner. Les nagas purent à nouveau aller sur la terre ferme.

Alors, les nagas préparèrent une nouvelle vengeance: celle qu’ils devaient gagner sur les orcs! Et c’était une grande guerre qui les attendaient là! Ils s’attelèrent, plusieurs siècles durant, à perfectionner leur art de la « danse de l’épée », telle que les nagas l’appelle. Mais aussi à améliorer leurs pouvoirs magiques. Car les orcs n’étaient pas euls sur Zordania, et toutes les autres races ne seraient pas forcement heureuse de voir débarquer des nagas par milliers!


Vos avis sont les bienvenus!

PS: je m'attaquerais bientôt au deuxième chapitre: Héros de Guerre.
Il racontera le début de l'invasion des nagas. Dedans, la première partie sera consacrée aux "éclaireurs" qui seront les premiers sur Zordania, en quête d'alliés (qui découvriront notemment les drows, qu'ils ne conaissaient pas avant).
La deuxième partie sera pour l'arrivée des nagas dans la baie des mille diamants, aidés par les Humains et les Drows. Les orcs veulent à tout prix re-tuer les Dominants. Les nains déclarent ax nagas qu'ils ne veulent rien avoir à faire avec eux, quant aux elfes, ile ne répondent pas à l'appel des nagas.
La troisième sera consacrée à l'éparpillement des nagas de par les monde.
Il y en aura peut être plus, mais ce n'est pas encore prévu.

Ben c'est bien !

Lol, merci. La deuxième et la troisième partie seront faites d'ici 1 à 2 semaines.